Vous l'avez sans doute aperçu, depuis dimanche, un zeppelin survole la Capitale. Pendant un moment, j'ai cru avoir basculée dans un monde parallèle (les gens qui regardent "The Fringe" me comprendront), et en fait non. Ce gros dirigeable est là pour mesurer la radioactivité ambiante de Paris. Rien à voir avec la catastrophe du Japon donc, ces analyses sont étudiées dans le cadre d'un programme de recherche scientifique soutenu par les pouvoirs publics et suivi par le Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale.
Du 8 mars au 17 juillet, le musée de la Vie romantique présente une exposition formidable sur les jardins romantiques français. Pour l'occasion, le musée a réuni plus d'une centaine d'oeuvres (peintures, aquarelles, dessins et objets d'art) autour des réalisations qui ont marqué indubitablement l'histoire du jardin français, en passant par le Parc Monceau, le parc de Bagatelle, ou encore le parc de Neuilly.
Etant invitée au vernissage, j'ai eu la chance de suivre les explications de Catherine de Bourgoing, commissaire scientifique, et je me suis régalée. J'ai appris notamment que le fameux Père Lachaise dans lequel je vais si souvent a en fait été conçu comme un jardin anglais parsemé de quelques tombeaux, lieu destiné à la promenade. Et dire qu'aujourd'hui il compte quelques 70 000 tombes !
En tout cas, je vous recommande cette exposition fort enrichissante. Avis aux amateurs d'arts et amoureux de la nature, vous avez jusqu'au 17 juillet !
Le soleil est de retour ! Pour en profiter, je vous propose un parcours improvisé sur la rive gauche et plus précisément dans le 15ème arrondissement. Un quartier que je ne connaissais pas avant ma petite escapade en septembre dernier.
Au programme : une promenade au coeur du village de Vaugirard, avec la découverte d'une villa verdoyante, de jolies façades d'immeubles, en passant par le parc Georges Brassens, la ruche des artistes, et bien d'autres curiosités...
Comme d'habitude, vous retrouverez l'itinéraire détaillé sur un plan en cliquant sur le lien en bas du post.
Départ donc de la station Vaugirard.
Après l'Alsace à Paris, voici un autre endroit propice à la détente : il s'agit du jardin japonais du Musée Guimet.
Pour le visiter, inutile de se rendre à l'entrée principale du musée, puisque c'est quelques mètres plus loin que celui-ci se trouve, à l'arrière du Panthéon Bouddhique.
Vous en avez marre de Paris et de sa grise mine ? Votre province natale vous manque ? J'ai un remède qui va vite vous redonner de la bonne humeur !
Ma solution, si comme moi vous n'avez pas de vacances prévues prochainement : venez vous ressourcer dans cette petite cour entourée de ses pavillons colorés que l'on appelle "La petite Alsace". Contrairement à sa voisine "La petite Russie" qui est désormais protégée par un digicode, vous pouvez franchir le portail du numéro 10 rue Daviel et échapper aux désagréments parisiens, tout en respectant bien évidemment les gens qui habitent là. Profitez-en, c'est une possibilité qui ne durera peut-être pas éternellement.
Pour les romantiques qui cherchent encore un endroit pour célébrer la fête des amoureux, peut-être reste-t-il des places au Baan Kanya, un restaurant thaï au cadre zen et intimiste, parfait pour l'occasion !
Vous pourrez ainsi goûter aux plats raffinés et savoureux, proposés à travers une formule (mise en bouche, 3 plats au choix, et un dessert) qui change chaque jour et à un prix raisonnable pour le quartier (Louvre).
Et pour finir en beauté, le restaurant offre plus d'une soixantaine de références de thés aux parfums délicieux.
Alors, une escapade en Thaïlande ça vous tente ?
Statues de Bartholdi
Quand j'ai traversé cette rue, je ne savais plus où donner de la tête tant les façades rivalisent d'originalité. J'ai dû passer 20 minutes à m'extasier devant ces petits bijoux et pourtant la rue n'est pas bien longue...
C'est dans cette rue que Dominique de Villepin a installé son cabinet d'avocat l'année dernière, au numéro 35 dans l'ancien atelier de Sarah Bernhardt. Pour l'anecdote, cet hôtel particulier est situé juste en face de la maison où grandit Nicolas Sarkozy jusqu'à ses 18 ans.
Je continue le tri de mes photos 2010, et je vous propose une sortie dans ce lieu incontournable qu'est l'Opéra Garnier. Ces images ont presque un an déjà, mes adorables copines m'avaient offert une place pour assister au ballet "La Dame aux Camélias" (merci encore les filles !).
Si vous voulez voir toutes les photos que j'ai prises ce soir-là, elles sont disponibles ici.
Ces derniers jours, difficile de trouver du temps pour alimenter le blog... En plus mon Nikon a rendu l'âme, ce qui ne facilite pas les choses... Cela dit, l'année dernière, j'ai eu la chance d'avoir pas mal de temps libre pour mes balades alors je vais simplement piocher dans mon stock de photos pendant quelques temps...
Aujourd'hui, j'ai choisi de vous montrer ce bâtiment super atypique situé non loin du Parc Monceau. J'avais prévu d'y retourner avec mon grand angle, parce qu'avec mon 30mm j'ai vraiment manqué de recul. Mais bon tanpis je ferai sans, en espérant que ces photos seront suffisantes pour rendre compte de la splendeur du lieu et surtout de sa grande diversité architecturale. Un mélange de style normand, néogothique et néo-Renaissance. Vraiment à couper le souffle !
Que reste-t-il du village de Vaugirard ?
Malheureusement peu de vestiges subsistent de cette époque où l'on avait coutume de dire "Tu viens de Vaugirard, ta gibecière sent le lard !"
Poussez donc la porte du 283 (de 6h à 21h) et visitez l'un des derniers témoins de ce temps où la tranquillité régnait sur Vaugirard.
A l'occasion du vernissage organisé par agnès b., j'ai découvert cette étrange installation vidéo, composée de plus d'une centaine de films tournés par divers artistes.
Le terme "Harinezumi" désigne en fait une mini caméra numérique qui a la particularité de produire des images brutes d'une qualité Super 8. C'est donc munis de cet appareil qu'agnès b., Charlotte Gainsbourg, Patrice Leconte, Harmony Korine, Christopher Doyle, Kim Gordon et bien d'autres ont tourné ces images.
Après New York, Singapour et Tokyo, c'est désormais à Paris que la forêt prend vie, et il reste 3 jours avant la déforestation !
Au fond du jardin du Musée de la Vie Romantique, se cache une serre, qui se transforme quand les beaux jours arrivent, en un plaisant salon de thé. Après la visite du musée, prolongez l'enchantement en vous offrant une dégustation à l'ombre des arbres du ravissant jardinet.
Le Parc Monceau, je vous en parlais ici et là lorsqu'il faisait encore beau et chaud... Comme je n'avais pas eu le temps de visiter les alentours, j'y suis retournée afin d'explorer davantage les abords du parc.
A l'époque de sa création, ce lieu romantique a suscité l'engouement et a incité la riche bourgeoisie à se faire construire de luxueux hôtels particuliers à proximité du parc.
En voici un bel exemple : il s'agit de l'hôtel du chocolatier Emile Menier construit par l'architecte Henri Parent entre 1872 et 1874. Ce joyau a failli disparaître, menacé de démolition il fut finalement sauvé par une instance de classement, puis racheté et restauré par la Compagnie française de Crédit et de rénovation.
J'ai trouvé des informations très utlles concernant l'architecture de cet hôtel dans mon livre "Paris secret et insolite". L'auteur, Rodolphe Trouilleux, nous indique que "le bâtiment présente une forme de L renversé. Visible de l'avenue, la cour d'honneur de style Louis XV, ornée de balustres , de refends et de consoles, tout en courbes, forme un ensemble très baroque, dont se détachent quelques éléments remarquables. La figure de Mercure tout d'abord, à la clef du portail, encadrée par des têtes de lions en console, mais aussi les curieux chevaux marins du fronton, les têtes de faunes et de femmes appliquées au-dessus des fenêtres, que l'on attribue à Jules Dalou.
La semaine dernière, on s'est fait une petite sortie photos avec Marie et Julien. Ceux qui suivent le blog sur facebook ont déjà eu un aperçu de la promenade by night... retrouvez l'itinéraire de notre parcours en bas du post.
Non je ne suis pas partie en Chine récemment ! C'est bel et bien à Paris, à l'angle des rues de Courcelles et Rembrandt, que j'ai photographié cette maison aux allures de pagode.
Elle fut construite en 1926 à la demande de Ching Tsai Loo, un marchand d'art chinois, afin de remplacer un hôtel particulier trop étroit pour contenir ses nombreuses collections. Monsieur Loo chargea Fernand Bloch, un architecte français, de mener les travaux qui seront achevés deux ans plus tard en 1928.
Avant sa mort en 1957, Ching Tsai Loo lègua sa collection précieuse de jades antiques au musée Guimet.
Ah Paris et ses légendes macabres ! Peut-être avez-vous eu vent de celle de la rue Chanoinesse ?
Cette rue fut le théâtre d'un fait divers effroyable qui m'a fait trembler lorsque je l'ai entendue.
En 1387, un pâtissier réputé pour ses savoureux petits pâtés à la viande se serait associé avec son voisin barbier. Ce dernier égorgeait ses clients de passage pour les faire basculer à travers une trappe, et les envoyait directement dans la cave du pâtissier. Ce sont les aboiements d'un chien désespéré ne voyant pas revenir son maître, un étudiant allemand, qui mirent fin à ce manège diabolique.
La Bellevilloise est un grand complexe culturel et artistique qui se divise en six espaces : un restaurant (la Halle aux Oliviers), un espace club de 450m2, un plateau Loft et un plateau Forum où sont organisés des expos et autres évènements, un sas qui sert de salle de projection et enfin une terrasse attenante au toit de la Halle aux Oliviers.
Aujourd'hui, je vous propose de faire un saut sur la terrasse, un endroit idéal pour oublier l'agitation de Paris : de la verdure, une pergola, des fleurs... un cadre atypique en plein coeur du 20ème à découvrir absolument !
Sans doute avez-vous déjà croisé ces cadenas d'amour accrochés aux grilles du Pont des Arts ? Cela fait quelques mois maintenant que la quasi-totalité de ces cadenas a mystérieusement disparu de la passerelle, et personne ne sait où ils se cachent.



















